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SCAD veut renforcer les communautés rurales en investissant dans la formation, la santé, les programmes agricoles, la création d’emplois …

Une attention particulière est aussi accordée à la préservation du milieu.

Les groupes de femmes sont au cœur des projets.  Il y a environ 3500 groupes dans 600 villages. Ils sont concernés par tous les aspects de la vie de village et leurs activités s’inscrivent dans les objectifs du Millenium des Nations Unies pour réduire la pauvreté de par le monde.

SCAD soutient aussi certains autres groupes qui ne peuvent espérer aucune aide : 

- les plus pauvres : les ouvriers des salines et les agriculteurs sans terres        

- les rejetés : les lépreux, les gitans, les charmeurs de serpents 

- les enfants/adultes avec un handicap physique/mental

 

Nous avons constaté que chaque enfant n’a pas toujours accès à une éducation de base, à des soins de santé et qu’il mange à sa faim.  Il y a encore trop de mères et de femmes qui sont très vulnérables ! 

Nous soutenons avec plaisir certains projets de SCAD qui feront la différence pour toutes ces personnes.


 

Prenez le temps de lire ces quelques histoires !



Maravanmadam : un groupe de femmes

 

Un groupe de femmes à Maravanmadam a créé une petite entreprise de couture.  

Avant certaines de ces femmes travaillaient dans les salines sous un soleil de plomb. 

D’autres travaillaient dans une fabrique de cigarettes où elles étaient rivées à leur place pendant

plus de 12 heures par jour et où elles inhalaient de grandes quantités de poussière de tabac. 

C’était un travail pénible et dangereux et ceci pour un salaire de misère.

Avec l’aide de SCAD elles ont maintenant de meilleures perspectives.

Elles ont créé leurs propres emplois et ont ainsi augmenté le revenu de leurs familles.

Les coopérateurs de SCAD les ont aidées à développer un groupe de femmes. 

Elles peuvent y partager leurs problèmes, chercher ensemble des solutions et épargner pour un

meilleur avenir.  Grâce aux cours de couture qu’elles y ont suivis, elle fabriquent actuellement

des tuniques et des blouses qu’elles vendent localement.  Ainsi elles ont pu acquérir un petit

revenu. Grâce aux micro-crédits elles ont pu acheter des machines à coudre qu’elles ont pu repayer en 10 mois.

Ce groupe aime travailler ensemble.  Il existe d’ailleurs une grande solidarité entre ces femmes.

L'histoire de Jeba Kumar : un garçon handicapé

Jeba Kumar, 10 ans, souffre d’une paralysie cérébrale.  Son père est mort quand il avait 1 an et

sa mère travaillait de longues journées pour subvenir au besoin de la famille. Ainsi Jeba était livré à

lui-même la plus grande partie de la journée. 

Quand les collaborateurs de SCAD ont rencontré Jeba pour la première fois, il se traînait par terre dans

une simple cabane.  Il ne communiquait pas et il n’y avait presque aucune interaction.

L’équipe de SCAD examine chaque enfant. Elle voit quels sont les besoins spécifiques de chaque

enfant et met au point un traitement afin que chaque enfant puisse se développer au mieux.

Cette approche est unique dans cette partie de l’Inde.

Grâce au soutien de SCAD, Jeba a été suivi par un logopède et il a pu apprendre à lire et à écrire. 

Des séances de kinésithérapie ont renforcé ses muscles et actuellement il peut marcher avec

des béquilles.  Il parle déjà un peu et il adore chanter.

Il a fait tant de progrès qu’il a besoin de moins de soutien, au grand soulagement de sa mère.

Nous voulons maintenant lui donner l’occasion de suivre une formation professionnelle.

Jeba espère un jour pouvoir trouver un emploi et ainsi devenir indépendant.

 

Mais il y a beaucoup de Jeba qui ont besoin de notre aide !

Un enfant avec un handicap est encore toujours considéré comme une malédiction par la famille. 

Les parents et surtout la mère en souffrent beaucoup.  Jadis trop de parents s’adressaient à des lieux

de culte pour résoudre leurs problèmes : mais les vrais besoins de leur enfant étaient ainsi ignorés. 

Le développement physique, mental et social de l’enfant était mis en danger.

 

Des enfants avec un handicap vivent souvent dans des villages retirés et ne vont jamais voir un médecin ou un kinésithérapeute.  Leurs parents ont trop souvent des emplois mal payés et travaillent de longues journées.  Nourrir leur famille est alors une priorité !  

Les enfants handicapés de ces familles sont encore trop souvent livrés à eux-mêmes et ne reçoivent aucune aide médicale ni  des stimuli pour qu’ils progressent.

SCAD parcourt entretemps ces villages avec un bus médical  : une équipe composée de physiothérapeutes, de nutritionnistes et de soignants donnent des soins/des conseils à domicile.

SCAD soutient aussi 5 centres où des enfants handicapés sont accueillis en journée alors que leurs parents travaillent.  Ces centres sont équipés de matériel pédagogique et médical pour stimuler le développement de ces enfants.

v. L'histoire de Meena : la communauté gitane

V. Meena a vécu pendant 33 ans dans une communauté tsigane.  Ces gitans errent pendant plusieurs  semaines par an et vivent le restant de l’année sur un terrain acheté grâce à l’aide de SCAD.

Cette communauté tsigane est une parmi tant d’autres groupes de ‘intouchables’ avec laquelle SCAD travaille pour leur procurer une certaine stabilité.

V.Meena est une des 25 enfants tsiganes qui ont reçu une formation informelle il y a environ 20 ans.

Une communauté tsigane est très fermée et ils se marient souvent entre eux.

Si une fille veut épouser un homme étranger au groupe elle est souvent rejetée.

V. Meena a épousé son cousin à l’âge de 13 ans.  A 15 ans elle a accouché d’un garçon qui est mort en

bas âge.  Ensuite elle a  eu 2 filles et un garçon.  Sa fille ainée fréquente l’école secondaire et elle est

très heureuse.  V. Meena espère que sa fille pourra mener une vie différente.  Elle est heureuse que sa

fille est une bonne élève et qu’elle pourra suivre des études dans un centre de SCAD pour devenir

enseignante.  Si sa fille reçoit une bonne formation elle servira de modèle à d’autres étudiants.

V. Meena est la présidente d’un groupe de femmes de Pettai.  Ce groupe est dirigée d’une façon

démocratique par des volontaires du village comme V. Meena et est soutenu par une équipe

d’animateurs de SCAD.  Cette équipe rend régulièrement visite à ces groupes de femmes pour partager

leurs connaissances et proposer des ‘trainings’  dans différents domaines (éducation, santé, soins …).

Une des premières préoccupations de ces groupes de femmes est de créer un club d’épargne. 

Ainsi les membres peuvent emprunter de l’argent au groupe.  Gagner de l’argent n’est pas un problème

pour les gitans.  Mais sans un club d’épargne qui prête à un taux d’intérêt très bas, il est presque

impossible de démarrer un projet.  (Le taux d’intérêt peut atteindre 120% si on emprunte autre part).

Si les villageois peuvent emprunter à un taux d’intérêt bon marché, ils peuvent investir dans d’autres

projets qui profiteront à leur communauté.

Un exemple est le projet immobilier à Pettai

Pour une maison, une famille devra payer 170.500 RS (+  € 2 000). SCAD prévoit 25.000 RS (+ € 300)

et les pouvoirs publics subventionnent 70.000 RS (+ € 820) .

Il y a plusieurs manières pour aider une communauté.

Ce nouveau projet immobilier et les différentes possibilités de formation pour les enfants tsiganes ne sont

que deux exemples parmi tant d’autres activités que nous proposons aux villageois pour les rendre plus autonomes.

L'histoire de Steven : les lépreux du Tamil Nadu

Steven vit depuis 25 ans dans la léproserie de Pettai.  Actuellement 52 familles y vivent et SCAD est la seule organisation qui leur vient en aide.

Steven était chef de chantier avant de tomber malade. C’est en 1977 qu’il s’est rendu compte qu’il était touché par cette maladie en constatant qu’il n’avait plus de sensations dans les mains.

Il était marié, mais sa femme l’a quitté lorsqu’elle a appris que son mari avait la lèpre.  Sa sœur était sur le point de se marier et il n’était donc pas question de retourner vivre à la maison car il était ‘un lépreux’ !

Steven vivait depuis plus de 10 ans loin de sa famille lorsque Cletus et Amali l’ont rencontré.  Avec d’autres lépreux, il mendiait à l’entrée de la gare.  Rejetés par la société c’était la seule manière pour eux de gagner un peu d’argent.

Cletus et Amali leur sont immédiatement venus en aide en leur donnant du matériel pour construire de petites huttes.  Bien des années plus tard, en 1993, Steven avait assez d’argent pour construire une petite maison en dur.

Ce n’est que 20 ans plus tard que ce village de lépreux a reçu le soutien du gouvernement pour

construire de plus grandes maisons.

SCAD s’est engagé à donner de l’instruction aux enfants des lépreux.

Ces enfants vont maintenant à l’école et plusieurs d’entre eux ont de bons emplois ce qui leur

permet de soutenir leurs parents.

Un lépreux reçoit par mois 1000RS (+12 dollars) de subsides pour lui et sa famille. 

Selon Steven, ce n’est vraiment pas assez.  Mais il parvient à joindre les deux bouts parce qu’un

de ses fils travaille comme chauffeur. Un autre fils a fait des études dans une école technique et

tient un magasin.

Dans l’avenir SCAD ne devra plus soutenir ce village de lépreux car ils reçoivent assez d’aide de

leurs familles.

Les lépreux ont besoin d’un traitement régulier car leurs blessures sont incurables et leur maladie

est chronique.  Il n’y avait guère de centres où recevoir un traitement.  C’est pourquoi SCAD a

démarré avec un petit centre de santé à Sathyanagar près de Pettai (Tirunelveli) en 1990. 

Ce centre s’est entretemps fortement développé. Il offre aux lépreux de bons soins et un suivi

régulier.  Un médecin et des soignants ont été engagés pour traiter cette maladie. 

SCAD leur achète aussi des chaises roulantes et des béquilles ce qui leur permet de se mouvoir plus facilement.

Actuellement cette colonie de lépreux comprend 54 maisons en dur et 16 huttes.  Les personnes atteintes de la lèpre peuvent y vivre avec leurs familles.

 

SCAD a pu améliorer les soins de santé et il a amélioré les conditions de vie des lépreux. Leurs enfants peuvent étudier dans l’école créée par SCAD à Pettai et des groupes de femmes sont actifs dans cette communauté.

SCAD prévoit encore des subsides mensuels pour aider ces gens dans leur vie quotidienne.  Certains parmi eux ont trouvé un emploi rémunéré et ils ne devront ainsi plus mendier dans les rues.

 

Il y a plusieurs manières pour venir en aide aux personnes isolées et leur communauté.

Grâce à des subsides, à l’instruction et à la création de groupes de femmes qui peuvent se rencontrer, des villages et leurs habitants deviennent plus autonomes.  Voici quelques-uns des beaux projets de SCAD.


 

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